Rage d'un souvenir brûlant (pv Eida)

Ma guitare sur le dos, je marchais entre les ruelles étroites de Forks. Chacun de mes pas résonnaient sur le bitume sombre. Mon regard arpentait les alentours, on ne savait jamais. Le danger pouvait se trouver à chaque coin de rue. Je remontais la capuche de mon gilet sur ma tête, serrant mes doigts fins, autour de la bretelle qui soutenait ma guitare sur mon épaule. Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué dehors, et il fallait que je me trouve un endroit tranquille. Je ne voudrais pas que l’on me prenne pour quelqu’un de sensible. J’avançais encore et encore à la recherche de l’endroit parfait. Le parc ? Non, à cet heure ci il devait être empli de monde. De toute façon, avais-je le choix ? Je n’avais d’autres solutions que d’aller dans les bois. Mon estomac se contractait à cette pensée. Il était presque certains que j’allais rencontrer un buveur de sang, et cela m’emplissait de bonheur rien qu’a l’idée de voir brûler un assassin. Mais alors pourquoi est-ce que je doutais ? Je n’avais aucune raison de douter de mes capacités. Seulement voilà ; mon ventre ne cessait de se tordre. Et puis soudain je compris. Ce n’était pas le doute qui m’assaillait, mais la rage.
Un rêve que j’avais fait la nuit précédente me revint en mémoire : Scott qui revenait à Forks. Je n’avais eu d’autre choix que de le tuer.
En me réveillant le matin, j’étais en sueur, mais je n’avais aucun souvenir du rêve que je venais de faire. Je venais de m’en rappeler.

Je m’arrêtais soudain de marcher, tordu par la douleur d’un souvenir trop intense. La rage s’était décuplé dans mes entrailles, et je fini par me relever, les yeux rougis par des larmes de colère.
Je filais tout droit vers les bois, et la vu des arbres hauts devant moi se découpaient du ciel gris, et je m’avançais vers eux d’un pas résigné.
Arrivé sur le seuil des bois, une bouffée d’adrénaline m’envahit. Mon pas se fit plus rapide, et je m’engageais au milieu des ombres géantes.
A présent, je marchais plus lentement. Je fini tout de même par m’arrêter, essoufflée. Je posais ma guitare sur le sol marron, et leva la tête vers le ciel à peine visible, caché par les branchages des arbres.
Je ne pouvais plus retenir toute cette colère qui était en moi, et je fini par crier. Crier jusqu'à ne plus avoir de voix, de toutes mes forces. Autour de moi, les quelques animaux sauvages prirent peur et s’enfuirent.

[ Désolée de faire ma chieuse mais comme stipuler dans le règlement : " L'histoire doit être racontée à la troisième personne du singulier. " xD Mais bon on s'enfout ; je trouve ton texte génial ]

Eïda marchait sur le bords de la route, son regard dans le vide. Ses mains , toujours salie par le sang de sa dernière victime. Une victime divine à son goût, sucré et caraméliser, elle en savourait encore le goût. Un sang gouteux & digne d'elle se faisait rare à Forks. Son diner fût un homme, un bel homme. Grand brun au yeux bleue, à la carrure d'un dieux grec, on aurait pu le prendre pour un de son espèce, on aurait pu. Cette homme, Thomas d'après c'est dire venait de commettre une faute vis à vis de sa femme, une faute qui donnait à son sang ce goût si exquis : il venait de tromper sa bien aimée. L'excitation était encore à son comble lorsqu'il croisa la route d'Eïda. Tout d'abord séduit par la jeune femme puis effrayer par son regard. Un regard vide, dangereux & assoiffée. Eïda pris un malin plaisir à le faire souffrir, elle le brula aux bras puis aux joues pour finir par la bouche, ensuite elle tourna délicatement son cou pour y planter ces crocs. Et elle bu, encore et encore, enfin repu elle décida d'aller à la forêt pour se détendre après ce bon et long repas.

Elle commença donc à courir, toujours plus vite. Ses cheveux brun miroiter dans le vent, caressait par celui-ci.
Après plusieurs minutes , où elle croisa deux ou trois lapins suivit de cerfs , le silence fût interrompu. Un cri, un long cri, plein de colère , de tristesse et de rage. La nature se mît à s'affoler, les animaux courait ou voler dans tout les sens. Eïda intriguait se dirigea alors vers la provenance de se bruit, elle marcha assez vite, puis elle se stoppa. Une jeune femme se tenait à quelques mètres d'elle, elle regardait le sol. Eïda sentit alors un nuage de rage s'abattre sur cette endroit pourtant si calme à son habitude. Une humaine, oui cette femme était humaine mais Eïda remarqua qu'elle n'était pas une simple humaine, non elle était bien plus que ça. Elle s'avança alors, essaya comme elle put de nettoyer le sang sur ces mains puis elle prit la paroles quelques secondes après.

- On évacue sa rage ? demanda t-elle sourire au lèvres

Alertée par un faible bruit, je m’arrêtais de crier. Je tournais ma tête vers une silhouette svelte qui se détachait des arbres. Un corps parfait, un teint aussi blanc que la neige. Je me raidis, et l’adrénaline commença à monter en moi .Je savais parfaitement réguler mon pouls, j’étais maître de chacun de mes battement de cœur. Aucune chance que le vampire qui se tenait devant moi pense que j’ai peur, ou excité à l’idée de me retrouver en sa présence. Je la fixais d’un air faussement étonnée, et sourit stupidement.

-On évacue sa rage ?

Je la vis sourire, et j’observais le moindre de ses mouvements aussi discrètement possible. Les vampires possédaient une vu surhumaine qui pouvait porter très loin, une ouïe extrêmement fine qui pouvait percer tous les bruits alentours et plus. Je pouvais voir à ses yeux qu’elle venait de s’abreuver, et sans doutes pas d’un simple animal. Je glissais ma main droite dans la poche de mon jeans. J’avais toujours sur moi le couteau que l’on m’avait lorsque je faisais officiellement partie des « chasseurs de vampires ». En apparence il ressemblait à un couteau suisse ordinaire, mais il suffisait d’appuyer sur un bouton et une lame tranchante en sortait ; spécialement conçue pour des être aussi dur que les vampires. C’est avec cette arme redoutable que j’avais pu tuer autant de vampires. Les dépecer, les réduire en miettes pour ensuite les brûler.

-J’avais cru être seule. Je ne t’ai pas fait peur au moins ?

Une touche d’ironie dans ma fausse question. Je ne la quittais pas du regard, serrant le couteau prête à attaquer si elle s’approchait de moi.

La jeune femme observait Eïda, et dans son regards apparut une petite étincelle, comme si celle si l’avait reconnue. Eïda s’approcha de l’adolescente, telle un félin s’approchant de sa future victime. Un sourire au coin des lèvres, les mains derrière le dos, elle fixait la demoiselle. Celle-ci mît également les mains derrière le dos, Eïda entendu un déclic, ce qui lui fit prendre conscience que cette humaine, n’était pas une simple humaine. Celle-ci devait être une chasseuse de vampire, un sourire sadique s’installa au coin de ses lèvres. Une rencontre avec une chasseuse, elle en avait rêvé.

-J’avais cru être seule. Je ne t’ai pas fait peur au moins ?

La question de la chasseuse avait une intonation ironique, ce qui fît encore une fois sourire le vampire. Peur ? Eïda n’avait jamais peur. Depuis sa transformation, elle n’a jamais eu une seule fois peur. Le vampire n’avait aucune crainte, mourir lui était bien égale. Mais elle savait que ce jour là n’arriverait pas avant bien longtemps
.
- Je pense que c’est plutôt à toi d’avoir peur, chasseuse. Tu ne crois pas que tu es un peu jeune pour ce genre de pratique ? Oh mais oui, tu dois avoir perdu tes parents. Pauvre petite fille, tu veux savoir ce que sont devenus mes parents… ?

Eïda marqua une pose, laissant ses souvenirs se replongeai en elle. Le meurtre de sa sœur, les meurtres qu’elle avait commis, et le meilleur ce de ces parents.

- Non ? enchaina telle. Eh bien je vais quand même je te le dire. Mes parents, je les ai tués, vidés de leurs sangs. Leur goût était exquis, le meilleur sang qu’un vampire puisse rêvé boire. Cela te donne envie de me tuer ? Eh bien vasy, essaye pour voir.

Eïda fit un clin d’œil à la chasseuse. Sur ces gardes, elle se concentra sur ces mains qui se mirent à bruler. Elle était prévoyante, mourir oui, mais en se battant jusqu’au bout. Elle regarde alors la jeune fille dans les yeux.

- Je pense que c’est plutôt à toi d’avoir peur, chasseuse. Tu ne crois pas que tu es un peu jeune pour ce genre de pratique ? Oh mais oui, tu dois avoir perdu tes parents. Pauvre petite fille, tu veux savoir ce que sont devenus mes parents… ?

Ses paroles m’ont pétrifié sur places. J’étais littéralement incapable de bouger. Je pensais d’abord que cela pouvait être l’un des tours de passe-passe du vampire ; mais c’était tout simplement la surprise et la colère qui m’avaient paralysé.
Je revoyais mes parents, mon père qui baignait dans son sang, et ma mère qui criait. Je baissais un instant les yeux, chassant cette vision d’horreur de mes pensées. Mes poings serrés le long de mon corps immobile.
Les yeux étincelants, je levais les yeux vers mon ennemie.

- Non ? enchaina telle. Eh bien je vais quand même je te le dire. Mes parents, je les ai tués, vidés de leurs sangs. Leur goût était exquis, le meilleur sang qu’un vampire puisse rêvé boire. Cela te donne envie de me tuer ? Eh bien vas y, essaye pour voir.

Quoi ? Etait-ce possible ? Je… Non ! Les vampires étaient donc encore plus horribles que je ne le pensais.
Mon cœur s’était mis à battre très fort, obstruant tous les bruits alentours. J’avançais lentement ma jambe droite en avant, et sorti mon arme de ma poche.
J’avais devant moi un être sanguinaire qui n’allait pas hésiter à me tuer, mais j’étais prête. Je soutenais
toujours le regard du monstre qui se tenait devant moi, qui semblait être aussi prêt que moi.

-Tu vas le regretter !

J’avais murmuré ces mots, mais je savais qu’elle les entendait.

Clic !

Le bruit de mon couteau qui se déployait résonnait dans les bois… l’affrontement allait commencer.

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