Rêve ou réalité? [PV Kiara]

Deux semaines exactement. C'était il y a 15 jours qu'il n'avait pas revu Kiara. C'était aussi le temps qu'il avait eu pour réflechir a la situation, mais à quoi bon réflechir à quelque chose qui ne peu être changé?

Il se leva de son canapé et écrasa sa cigarette machinalement, il n'en pouvait plus, penser, de respire, tout cela devenait une souffrance de plus en plus présente. Comment pouvait-il penser autant a une fille? C'était inconcevable, du moins pour un gars comme lui. Il avait beau faire tout ce qu'il pouvait pour oublier son cerveaux refusait d'effacer de sa mémoire cet épisode de sa vie.

Le jeune homme se hâta de prendre un tee-shirt de l'enfiler. Les falaises, une bonne dose d'adrénaline, voilà ce qui lui fallait. Alessandro ne perdit pas plus de temps, il sortit de son appartement et dévala les marches quatre à quatre. Une fois dehors, il pris sa veille voiture et partit à vive allure vers les falaises.

A la vitesse ou il roulait, il fut arrivé en quelques minutes. Le jeune homme sortit de la voiture, tout en marchant il retira la pluparts de ses vêtements.

Dans un ballet tumultueux les vagues dansaient ensemble, se fracassants contre la roche. Il s'approcha du bord, il deglutit. Oui une bonne dose d'adrénaline, surtout pour lui ayant le vertige. Il se recula de quelques mètres du bord et pris une profonde inspiration. Dans un élan de grace il se jeta dans la mer agité, defiant la loi de la gravité il sauta dans le vide. Dévalant des mètres de profondeurs pour finir dans l'océan ou le seul son de son cœur battant à tout rompre était perceptible.

Il ferma les yeux se laissant emporter par les vagues. Ce fut que quelques temps après avoir navigué ainsi qu'il se retrouva échoué sur une plage. Il ne savait même plus où il était, c'était a peine si il se souvenait de comment il était arrivé là.

Il se leva prenant appuis sur ses bras. Ses blessures dejà guéries depuis un bon moment. Le jeune homme plissa les yeux, au loin il apercevait quelqu'un...une jeune fille brune...Les même cheveux que Kiara... Son cœur se serra dans sa poitrine, il grimaça. Cela ne pouvait pas être elle, la coincidence aurait été bien trop belle pour être vrai. Il devait en avoir le cœur net, il alluma une cigarette et partit en direction de la jeune femme. De toute manière cela ne pouvait être que son esprit, en ce moment il avait l'habitude, quelques mirages de se genre apparaissaient. Non, c'était bien elle, c'était un rêve alors. Bon, si c'était que son esprit autant ce damné jusqu'au bout. Il approcha de la jeune femme et passa ses bras autour de sa taille et l'enlaça. Il s'approcha de son oreille et lui chuchota tendrement.

"Hum...Je devrait faire ce genre de rêve plus souvent..."

Encore une. Encore une dispute des plus violentes avec sa mère. C'est le coeur lourd et l'esprit en feu, que la jeune femme se décida à aller marcher sur la plage, et pourquoi pas prendre un bain ? Elle fila dans sa salle de bain, chercha pendant 10 bonnes minutes son maillot de bain et sortit par la fenêtre de sa chambre. Sa mère ne s'inquièterait jamais pour elle, et ça n'aurait fait que plus d'histoires si elle était sortie de la maison devant ses yeux. Dehors, un léger souffle de vent s'était levé, mais pas assez froid pour dissuader la jeune femme de se diriger vers First Beach. A 18 heures, il n'y aurait surement pas beaucoup de monde, encore moins près des falaises, où les vagues étaient des plus violentes quand elles se brisaient sur les rochers.

A mi-chemin, le portable de la jeune femme vibra. Elle l'extirpa difficilement de la poche de son pantalon. Les slims n'avaient pas que des avantages ... Un message de Nicolas, un ami. Ou plus que ça, désormais. Des mots tendres, mots doux, et un sourire. Le même sourire qui avait fait oublier, ou du moins museler, le douloureux souvenir d'il y a maintenant 15 jours, cette nuit passée avec Alessandro. Nicolas avait été là, était d'ailleurs toujours là. Mais c'était toujours et encore le brun qui hantait ses rêves et la réveilla parfois au beau milieu de la nuit. Lassée de ressasser ce malheureux et épisode passé de sa vie, la jeune femme entreprit de se déshabiller, arrivée à l'abord de la plage. C'est en maillot de bain, et donc près à partir à l'eau, qu'elle aperçut une silhouette couchée sur le sable. Instinctivement, elle pressa le pas vers l'inconnu, qui finit par se relever. Fausse alerte. Enfin, pas si fausse. Elle connaissait l'homme. Pour avoir partager une nuit avec lui. Alessandro. Il s'approcha d'elle-même comme si de rien était, l'enlaça. Son odeur envahit l'esprit de Kiara, éberluée.

- " Hum...Je devrais faire ce genre de rêve plus souvent... "

Un malentendu. Incompréhension. La jeune femme s'écarta brusquement, ne comprenant rien à rien. Il n'avait pas changé, ce fut la remarque que ce fit Kiara. En même temps, cela ne faisait que 15 jours... Les cheveux encore trempés, de fines goutelettes parcourant ici et là son torse musclé. La jeune femme ne put s'empêcher de s'y attarder encore un instant avant de prendre la parole, d'un ton un peu trop sec à son gout.

- " A quoi tu joues ? "

Elle en était presque aggressive, mais elle ne supportait pas qu'on se foute d'elle à ce point. Elle n'avait certainement rien compris, le comportement du jeune homme, sans qu'elle veuille se l'avouer, l'intriguait.

Ses joue était rosies par le froid. La tempête faisait rage , un torrent de pluie et d'orages s'abattait sur la petite ville de Forks. En quelques minutes, Kiara fut aussi trempée que Alessandro.

Des fines goutes d'eau perlées sur tout le corps à moitié nu du jeune homme.

Cela semblait tellement réelle, comme si tout était vrai. Non c'était impossible...Il aurait parié que cela aurait était la réaction de Kiara dans la réalité. Et si son subconscient formait les réaction que Kiara pouvait avoir dans la réalité? Ne serait-ce pas une occasion de tester tout ce qu'il n'a jamais osé faire. Ce qu'il n'a jamais osé dire? C'était une occasion rêvé, c'était le mot pour dire. Il prit la main de la jeune femme, et l'emmena un peu plus loin, à l'abris de la pluie et du vent.

"Hum...Je joue à rien Kiara, je peux faire tout ce que je veux ici, et" Il l'embrassa dans le cou sensuellement. "..c'est très agréable."

Comment lui dire? Même si tout cela n'était qu'une construction de son imagination, la tâche se révélait tout aussi difficile. C'était tellement étrange...C'était tellement nouveau. Un sentiment qu'on explique pas, tant il est difficile de le faire. Les mot lui restèrent dans la gorge, impossible des les prononçaient. Il ferma les yeux. Dans les rêves rien était impossible. Il la prit par la taille et la colla à lui de nouveau, deposant un baiser sur sa bouche.

"Tu m'as tellement manqué...C'était impossible, tu me hante Kiara."

Tout ceci était vrai, mais c'était plutôt pour gagné du temps. Il devait savourer chaque moments avant qu'il ne réveille. Mais était-il vraiment dans un rêve ou voulait-il tellement l'être, que la réalité c'était transformé en rêve. Un vent glacial traversa le préau ou il c'était abritait, mais il n'avait pas froid, non son corps était toujours aussi chaud en sa présence, beaucoup plus que d'habitude. Il caressa son visage, s'approcha lentement de son oreille. Il finit par se lançer, son cœur battant comme jamais.

"Kiara, je t'aime..."

C'était stupide, il ne la connaissait que d'un soir, mais jamais, non jamais, il n'avait dit sa pour personne. Jamais ses mots étaient sortit de la bouche du jeune homme. Sous le choc de ses propres mots, il recula de quelques pas et se cogna violement contre le poteau du préau. Son corps fut parcourrus d'une douleur aigue.
Ce n'était pas un rêve. Aussitôt la réalité le frappa de pleins fouet. La machine arrière n'était pas autorisé ici. Mais comment pouvait-il regrettait ses mots?

Alessandro délirait, totalement. C'était la seule issue possible pour Kiara. Ou alors, il se foutait d'elle, et ça, la jeune femme ne le supporterait pas. Forks n'était pas connu pour sa météo des plus favorable, et la ville ne faillit pas à sa réputation. Un violent orage s'abattit sur la plage, trempant en quelques secondes les deux jeunes gens. Il l'attira vivement sous un préau, caché entre le flanc de deux falaises.
Si Kiara frissonna une fois au sec, ce n'était pas à cause du temps, c'était les lèvres du brun qui lui parcouraient le cou, endroit fort sensible pour la jeune femme. Les propos qu'il tenait n'avaient quasiment aucun sens. Elle aurait voulu lui dire aussi, lui répondre qu'il hantait son esprit à elle aussi, qu'elle ne rêvait que de lui, qu'elle se réveillait dans l'espoir de le voir allongé, à ses côtés. Oui mais il y a toujours un "mais" dans ce genre de situation. Et ce mais là, s'appelait Nicolas. La jeune femme goûta une nouvelle fois à ses lèvres, elle gémit doucement en sentant la peau brûlante d'Alessandro sur la sienne. Alors résonnèrent ses mots.

" Kiara, je t'aime."

Sous la violence des émotions que dégagea cette simple phrase, les jeunes gens s'écartèrent brusquement. Alessandro partit cogner contre le poteau de pierre qui soutenait l'abri artificiel. L'esprit de la jeune femme, quant à lui, fut brouillé, comme une radio dans un tunnel, comme un esprit à qui l'on dit je t'aime. Alors qu'elle s'apprêtait à répondre, répondre quoi ? Elle ne savait même pas, son portable sonna. Kiara l'attrapa, sur son écran s'affichait " Nicolas ". Elle leva les yeux vers Alessandro, tremblante, et, au lieu de répondre, laissa la sonnerie retentir.

D'accord, il existait d'autres façons de se quitter
Dans ce silence amer, j'ai décidé de pardonner
Les erreurs qu'on peut faire à trop s'aimer
A bout de mots, de rêves je vais crier
Je t'aime, je t'aime
Je t'aime, je t'aime
Tu vois, je t'aime comme ça
D'accord je t'ai confié tous mes sourires, tous mes secrets
Dans cette maison de pierre, Satan nous regardait danser
J'ai tant voulu la guerre de corps qui se faisaient la paix
Je t'aime, je t'aime
Je t'aime, je t'aime
Tu vois, je t'aime comme ça...

Terminé. Kiara tendit la main vers Alessandro, geste bien futile. Il l'avait dit lui-même, ce n'était pas un homme comme ça. Il ne pouvait pas lui dire cela. Kiara, tout simplement, n'y croyait pas.

-Le moyen d'aimer quelqu'un est de se dire qu'on pourrait la perdre-

En un soupir, il attrapa la main de la jeune femme et la croisa dans la sienne. Ils n'avaient besoin que d'un regard pour se comprendre. C'était comme si Kiara était une partie de lui même, la bonne partie. Il ne pouvait être loin d'elle, c'était bien trop douloureux. C'est ainsi qu'ils étaient devenus deux amants, bravant tout les interdits. Jouant avec le feu, esperant sûrement, ne pas se brûler. Oui il avait compris qu'elle n'était plus libre, lui non plus. Mais quel importance ? Ils était tout les deux, c'était tout ce qui comptait, du moins pour le jeune homme.

Il se rapprocha d'elle et là pris de nouveau dans ses bras, c'était encore bien mieux qu'il y a quelques minutes, surement parce que il savait que ce n'était plus un rêve et qu'elle l'acceptait encore. Leur deux corps trempés, irradiant d'une chaleur anormal. Il colla son corps contre celui de Kiara, la caressant la ou il pouvait. L'envie devenait présente, comment pouvait-il la cacher? C'était impossible pour un homme, surtout avec une femme comme Kiara. Il se pinça les lèvres inférieurs.

Il posa son regard sur son téléphone...Il devait l'avouer, il était terriblement jaloux, mais si elle était heureuse avec lui, alors c'était tout ce qu'il lui emportait. Après tout n'avait-il pas voulut que cela arrive a Kiara ?[/irl]

"Parle moi de lui...Il te rend heureuse?"

[i]Son cœur se serra, sa respiration se faisait quelque peu difficile. C'était pas un sujet qui aimait spécialement aborder, voir pas du tout, mais c'était necessaire. Il devait savoir. Etait-il mieux que lui ? Qu'avait-il de plus? Surement beaucoup de choses, une seule copines dejà, il devait être beaucoup plus calme que le jeune homme, et ainsi de suite. La colère lui monta un peu aux joues. Il se calma et il repris un visage inexpressif, comme a son habitude.

"Qu'a t-il que je n'ai pas....?"

- Il y a dans le coeur d'une femme qui commence à aimer, un immense besoin de souffrir. -

L'amour est un océan de sensations où l'Homme se perd tôt ou tard. Kiara avait appris à nager grâce à Alessandro, et c'est ensemble qu'ils font désormais le grand plongeon. Ensemble, qu'ils vont espérer garder la tête haute, jusqu'à enfin atteindre, la terre de Liberté promise. Elle ne dit rien, pendant quelques minutes, il l'attira contre lui, elle profita de la douceur de sa peau, en la parcourant avec ses doigts. Le froid n'était plus là pour eux, il n'y avait que leurs deux corps en fusion, et l'envie qui montait de plus en plus chez les jeunes gens.

Kiara l'avait deviné, Kiara l'avait senti, Alessandro n'était pas qu'à elle. Elle suivit son regard, porté sur son Nokia. Lui aussi, l'avait compris. Ce n'était pas pour rien qu'ils en étaient là désormais, ils se comprenaient sans besoin de mots, mais en se causant tous les maux.

- " Parle moi de lui ... Il te rend heureuse ? "

La jeune femme fut incapable de répondre à cette interrogation, qu'elle ne trouva pas déplacée, bien au contraire. Elle aurait voulu lui répondre oui, lui crier non, elle préféra garder le silence, blottit dans ses bras musclés arrêtant à l'aide d'un barrage de lèvres, les quelques gouttes d'eau qui s'aventuraient sur son épaule ou sur son torse.

- " Qu'a-t'il que je n'ai pas ? "

Kiara prit la porte humour, de peur d'engendrer une discussion qui pourrait se révélée ... piquante.

- " Il a du tact. Et ne m'envoira surement jamais, nue, sur le palier de son appartement. "

Elle aurait pu en rire, elle préféra lâcher sa phrase sur un ton des plus accusateurs ... Ce rejet avait été un épisode très désagréable pour la jeune femme. Puis, le silence aidant, elle reprit la parole sur un ton plus grave, cherchant à, avec un brin de douleur dans la voix, peut-être pas encore prête à assurer ses doutes :

- " Et elle, qu'est-ce qu'elle a que je n'ai pas ? "

<<L'amour réunit les cœurs qui s'aiment.>>

Il ne c'était pas entendu a ce que la jeune femme pose la même question que lui. Et a vrai dire il était incapable de lui repondre, tout comme la jeune louve, vu comment elle avait tourné sa réponse. Elle était irresistible, c'était comme une drogue pour lui. Voilà, elle était sa drogue, son oxygène, c'est pensées, ses rêves, son énergie. Elle était une partie essentiel de lui même. Une partie qu'on ne peu séparer...

Il se recula d'un pas et la détailla. Ses cheveux bruns tombé en cascade sur ses épaules nues. De fines goutes d'eau perlés sur sa poitrine a demi révelé. Le jeune arrêta leur chute grace a un jeu de langue sensuel, il descendit jusque là ou le haut du maillot de bain lui mettait des limites. Puis il la poussa jusqu'au poteau qui soutenait leur abris. Le jeune attrapa la jambe droite de la jeune fille et la positionna contre sa hanche, collée à lui. Alessandro caressa sa jambe, jusqu'a monter au cuisse, ou il passa les limites du bas du maillot. Il se pinça les lèvres et aussitôt il embrassa sauvagement la jeune femme.

"Et sa il te le fait aussi..."

Il fronça les sourcils et se recula, lachant la jeune femme. Il c'était emporter, mais il n'arrivait pas à faire autrement avec Kiara. Néanmoins i regrettait sa question, c'était-elle aussi donné à lui? De nouveau un décharge beaucoup plus forte l'envahie. Le jeune homme grimaça. Il aurait voulut être le seul a faire sa avce elle, et personne d'autre. Mais elle n'etait pas à lui. Il soupira et se rapprocha d'elle, caressant de nouveau son visage tendrement.

"Je me calme...J'ai faim pas toi?" Dit-il comme si que rien ne c'était passé.

*Faim de toi...*

- Ceux qui contrôlent leur désir sont ceux qui ont un désir assez faible pour être contrôlé. -

Une double personnalité. Voilà, c'était ça. Kiara avait une double personnalité. Et celle qui se révelait quand elle était aux côtés d'Alessandro, était d'une nature quasi sulfureuse.
Pouvoir le toucher, l'embrasser, le sentir prêt à plonger. C'était devenu un besoin essentiel pour la jeune louve, et ce n'était en avoir eu honte, qu'elle le réalisait. Dans ses bras musclés, elle devenait un patin fait de sensations, toutes aussi fortes les unes que les autres. Ils ne faisaient plus qu'un. Avant que le jeune homme ne se recule, sans raison apparente. Le regard curieux de Kiara chercha à comprendre cette réaction plutôt innatendue. Et cette question, sa question qui restait sans réponse, enfin jusque là.

- " Me faire quoi, exactement ... "

La jeune femme, audacieuse, appuya sur les syllabes de son dernier mot, espérant faire réagir sa moitié. Si elle avait faim ? Comment une question si anodine, pouvait se révèler aussi cruciale ? Kiara se jeta presque violement sur Alessandro, l'embrassant comme jamais. Déchargeant colère, souffrance et frustration, elle captura ses lèvres jusqu'à la limite de l'asphyxie... La respiration saccadée, elle se pinça doucement la lèvre inférieure et lui murmura :

- " Pourquoi te calmer ... à moins que tu ne sois réellement affamé ? "

Non, il ne pouvait pas, il n'y arrivait pas. Rien que penser que quelqu'un d'autre que lui avait touché le corps de la jeune femme le rebutait. Il se pinça les lèvres, jusqu'a sang cette fois-ci. Comment pouvait-il resistait a son baiser. C'était impossible. Il repondit a son baiser, limite violement. Il passa son bras derrière le haut de son maillot et il tira sur la ficelle avec un sourire coquin aux lèvres. Celui ci tomba par terre quelques seconde plus tard. Avec ce baiser, il était devenu incontrolable. Ses envies était tout ce qu'il lui importait ce moment même. Il deposa de baiser fougueux sur tout son corps, il se laissa tomber a genou et à l'aide de ses lèves il defit aussi le bas de la jeune fille.

Les deux amants se retrouvèrent, ne formant de nouveau plus qu'un. desir, baisers fougueux, caresses,soupirs. Elle était à lui, et lui à elle. La seule chose qui avait changé depuis la dernière fois, c'était que la jeune femme avait beaucoup plus d'assurance, elle était plus à l'aise. Il avait était incontrolable, il avait était beaucoup plus ferme avec Kiara, et même si il avait pris beaucoup de plaisir, il le regrettait. Il était a présent dans une position assez délicate. Debout, la jeune femme était encore sur le poteau, Alessandro la portait toujours a moitié, toujours en elle. Il se pinca les lèvres et se recula, il prit son boxer et l'enfila vivement. Il s'approcha de la jeune femme et lui caressa le visage tendrement.

"Je suis désolé, j'ai pas était très délicat...Il m'arrive d'avoir du mal a me contrôler des fois. Je suis tellement désolé."

Il s'écarta d'elle et se baissa pour ramasser l'ensemble du maillot de bain. Il lui tendit et s'approche de nouveau, l'embrassant tendrement. Il plissa les yeux, l'ouïe au aguets. Quelqu'un approchait. En temps normal il l'aurait entendus a des mètres, mais il avait était quelque peu et ce fut que lorsqu'il n'était même pas a cent mètre qu'il l'avait entendus.

"Quelqu'un approche...Enfile tes vêtements"

Encore une fois. Pour le plus grand plaisir de Kiara. Confiante, car avec Alessandro, ses gestes se firent plus sûrs. Plus aucune barrière ne la retenait, elle avait déjà tout offert au jeune homme. Une nouvelle fois, ils finirent par se retrouver nus l'un contre l'autre, leurs rythmes cardiaques presque anormalement élevés. Celui de Kiara battit un record lorsque les lèvres d'Alessandro s'occupèrent de la dévêtir. Elle bascula la tête en arrière, se cognant douloureusement contre le poteau. Douleur aussitôt oubliée lorsqu'il vint en elle, presque sauvagement. Dans chacun de ses gestes, beaucoup plus fermes que pour leur première fois, Kiara le sentait possessif, comme si il désirait la marquer. La jeune femme aurait voulu lui dire, lui crier que ce n'en était pas la peine, qu'elle lui appartenait déjà, mais son étau de plaisir l'empêchait d'articuler quoique ce soit, mis à part des gémissements.
A peine avaient-ils atteint leur propre ciel, Alessandro s'excusa. De quoi ? Kiara ne le comprit pas tout de suite. Il était tellement attentionné, tellement beau quand il s'inquiétait comme maintenant, tellement désirable lorsqu'il lui caressait encore et encore sa peau avec une douceur infinie. Encore effacée derrière les sensations qu'il lui avait procuré, elle ne put répondre, perdue dans une vague brume, d'après l'Amour.
La jeune femme ne sentit pas donc s'approcher quelqu'un, malgré ses sens d'ordinaire si aiguisés, ce fut Alessandro l'avertit.

" Quelqu'un approche...Enfile tes vêtements. "

Aguicheuse, Kiara ne prit pas son maillot et d'un regard, lui fit comprendre qu'elle ne l'enfilerait pas. Pas elle en tout cas ... Attendant qu'Alessandro comprenne et rentre dans son jeu, elle se concentra un peu et réussit à entendre à son tour des pas arrivés. Avec un peu de chances, l'arrivant bifurquerait ...

[ Loup-Garou ] Nombre de messages : 20 Age : 31 Date d'inscription : 14/07/2009

Le petit déjeuné de Nicolas avait été rapide : Une tranche de brioche avec du café. Il s'était ensuite habillé, jean, converses et t-shirt. Il passa ensuite l'étape coiffure, ses cheveux resteraient comme ils le voulaient et il ne se soucia pas non plus du fait qu'il ne faisait pas très chaud, dehors. S'il croisait des gens, ils le prendraient pour un fou de se ballader comme ça, juste en t-shirt, mais il s'en fichait royalement. Il sortit ensuite de chez lui, ne prenant pas la peine de prendre sa voiture et il marchait jusqu'à la Push. Une grande ballade en plein air, quoi de mieux pour se remettre sur pieds ?

Il y eu une tempète, pendant laquelle Nicolas s'était abrité. Il était quasiment sec quand il reprit sa route pour la plage, la destination qu'il avait choisit. Il voulu appeler Kiara, mais elle ne répondit pas et il tomba sur sa messagerie. Son appel n'ayant pas vraiment de but, il ne laissa qu'un "Je t'aime". Il ésperait juste qu'elle l'entendrait et le reppèlerait aujourd'hui. Eh bien, c'était sans compters sur ce qu'il allait découvrir un peu plus tard..

Il était arrivé à la fameuse plage, est s'était assis un moment sur le sable humide, observant paisiblement les vas et viens de la mer sur la plage. Il était très calme quand il arriva devans cette scène, incalifiable. Il était perdu dans ses pensées et n'avait pas fait attention à son environnement. Rien, il n'avait rien écouté. Grave erreur. Il aurait peut-être été plus prudent, pour sa raison mental, qu'il ne voit pas cela.

Elle, celle que son coeur avait choisit, était nue, contre un peteau. Elle, qu'il pensait être la bonne. Son ange tombé du ciel. Ca faisait une semaine qu'il l'avait rencontrée, et elle ne s'était même pas encore offerte à lui comme elle le faisait à cet homme. Non, cette ordure. Ce salaud. Il ferma les poings, se rendant compte, grâce à son odorat, que c'était un loup aussi. C'était bien le genre de Kiara, non ? Elle même louve.

Alors, il prit la parole, se froçant à garder son calme.

- Comment as-tu osé, Kiara ? Persifla-t-il.

Et, lui d'ordinaire si calme, il ne put s'empêcher de sauter sur l'autre loup. Il le tuerait s'il le fallait, tout dans son comportement et surtout son regard emplie de rage, le prouvait.

"Kiara il arrive, depê..."

C'était trop tard, il était là, devant eux. Ses yeux remplit de chagrin et de rage. C'était donc lui. La situation était délicate mais quelque chose d'autre le troublait, il avait l'impression de connaître ce visage, il lui était familier, et même proche. C'était une sensation étrange. Avant même qu'il est pu dire quoi que ce soit, le jeune homme sauta sur lui. Alessandro grogna, agressif. Il avait prit quelques secondes avant de se rendre compte qu'il se battait avec un autre loup-garou. L'odeur lui était étrangement familière, mais il y avait quelque chose en plus, il ne saurait dire quoi pour le moment. Perdu dans ses pensées et baissant sa garde quelques seconde lui mérita un coup de poing de la pars de son adversaire. Il fit une grimaçe de douleur.

"Kiara sauve toi! Et discute pas !"

Il était hors de question qu'elle reste ici, lui était incapable de se contrôler et il la blesserait ou pire, la tuerait. Son cœur se déchira en mille morceaux. Elle devait s'éloigner tout de suite, car dejà il fut parcourus d'une chaleur le long de sa colonne vertebral. Les nerfs a vifs, il n'eu même pas le temps de voir si Kiara avait bien fait ce qu'il avait demandé. Tout cela c'était déroulé à une vitesse fulgurante, maintenant un loup noir de jais faisait face a un autre, d'un marron clair, tout deux mésurant au moins 4 mètres de haut. Le pupilles se defiant l'une à l'autre. Le regard menaçant ce fut Alessandro qui chargea le premier, ses babines retroussaient, il planta ses crocs dans la peau dur de son adversaire loup. L'autre loup en profita pour faire de même, Alessandro poussa un grognement de douleur et fit quelques pas en arrière, revenant à la charge quelques secondes plus tard.

Paralysée. Complètement paralysée.
Par le regard de Nicolas, les émotions qui s'y mêlaient avec fureur. Son esprit fonctionnait à mille à l'heure, presque aussi rapidement que son coeur, qui menaçait de lâcher à tout moment. Elle avait tout raté, tout détruit, elle ne méritait pas de continuer à vivre. C'est avec peur qu'elle suivit le combat, pour les premiers instants sous forme humaine, des deux hommes qu'elle aimait. Car oui, elle les aimait tous deux, d'une même force mais d'une manière si différente. Incapable de faire quoique ce soit, et surtout de fuir, malgré ce spectacle douloureux, Kiara ne put se résoudre à obéir à Alessandro, malgré le danger qui plânait non seulement sur elle, mais ses deux ... amants. En une poignée de secondes, deux loups apparurent devant ses yeux. Deux oui. Malgré sa panique, la jeune femme reconnut Nicolas, au pelage semblable à la couleur de ses cheveux. Les animaux étaient immenses, et le cri qu'elle ne put retenir, sembla donner le coup d'envoi d'un combat des plus bestial.

Rêve ou Réalité.

La jeune louve avait du mal à réaliser, et c'est, d'une action désespérée, doutant de son contrôle, qu'elle se transforma à son tour. Ces deux hommes, loups, l'aimaient, ou l'avaient aimée. Entre grognements, tantôt de douleur, tantôt de rage, et attaques, la jeune femme se perdait. Ou ils cesseraient, ou elle perdrait la vie, celle qu'elle avait gâchée, la sienne mais aussi celle de Nicolas, par cette trahison. Elle avait honte, elle avait peur et c'est une louve ébène, aux yeux scintillants, qui se jeta à son tour au coeur du combat.
Une réaction bien futile, surtout que l'animal était bien plus fin que ses deux semblables. Un lourd silence s'impose, tandis que les deux loups avaient stoppé leurs attaques, et tournaient doucement, ne se quittant pas des yeux, autour de la louve. Cette dernière émit une sorte de feulement, entre le grognement et le geignement, chercha à les calmer, certaine que ce semblant de pause ne durerait pas. Avec toute la douceur que lui permettait de lancer son regard animal, elle planta ses yeux dans ceux, chocolats, de Nicolas.

[ Loup-Garou ] Nombre de messages : 20 Age : 31 Date d'inscription : 14/07/2009

Attaque sur attaque, morsure sur morsure, les deux loups ne s'épargnaient pas. Le perdant serait celui qui aura perdu la vie. Auncun des deux ne prenait vraiment le dessus. Ils étaient de taille égale, de force égale. Et tout ce qui les différenciait ètait leur couleur. Noir et marron. L'issue du combat etait floue et encore plus quand Kiara s'était jettée au milieu des adversaires, elle-même transformée. Alors, les deux loups commencèrent à tourner autour d'elle... Et il eut un flash.

Un jeune garçon qui avançait dans la rue.. "Eh Nico ! Tu viens ?".. Et lui qui s'empressait d'hocher la tête et qui le rejoignait.

Un feulement.. C'était Kiara. Il l'observa et elle planta son regard dans celui, encore brouillé, de Nicolas. Juste tendresse, voici ce qui allimentait son regard. Mais il ne pouvait pas ignorer ce qu'avait fait Alssandro ! Alessandro ? Mais comment pouvait-il savoir qu'il s'appelait comme ça ? Il n'avait jam..

Eh Nico ! Tu viens ?..

Il essayait de comprendre, mais avait du mal. Tout ce mélangeait. Passé, présent.. Et peut-être même futur. Alessandro.. Il ne l'avait pas revu depuis des années.. Ca pouvait être lui.. Ou alors il se trompait. Amis, voilà ce qu'ils étaient à cette époque.. Et peut-être même, meilleurs amis. Et si c'était vraiment lui, il était en train de le combattre ? Comment pouvait-il en être sûr ?

Ils étaient encore plus jeunes. Dans la cuisine de Nicolas trônait un gâteau.. C'était son anniversaire, évidement, al' était là..

Ca ne pouvait être que lui. La même carrure. Le même regard, même loup. Et ils étaient là, de nouveau face à face, en train de se battre pour Kiara. D'ailleurs, les yeux de la louve ne l'avait pas quitté. Mais, dans ceux de Nicolas, ça devait être un sacré foutoir. Soulegement de revoir Al', sentiment qu'il avait été trahie par le meilleur ami qu'il n'ai jamais eu, regret de lui avoir sauté dessus, les sentiments qu'il ressentait pour Kiara..

En arrivant, il avait un petit sac à dos, qu'il avait laissé un peu plus loin.. Il s'éloigna, reprit sa forme humaine, et enfila le short qu'il avait toujours avec lui, au cas où. Il avait deja été dans une situation délicate, auparavant, il ne voulait pas re commencer. Il en voulait juste a Alessandor de l'avoir obligé à se transformer, car maintenant ses Converses étaient hors d'usage.

- Et si on reprenait ?

Il regarda tendrement Kiara, avant de planter son regard dans celui de son ancien ami, toujours sous sa forme lupine.

- Tu ne touches plus a Kiara, Al.

C'était impossible, cela ne pouvait pas être lui. Pas Nicolas. Celui ave qui pendants des années avait était son ami, son complice, ils avaient fait les quatre cents coups ensemble il y a quelques années. Comment avait-il pu ne pas le reconnaître ? Il était stupéfait, mais il restait sauvage, incapable de penser plus lorsqu'il était sous cette frome, incapable de différentier le bien ou le mal. Il pourrait même blesser Kiara sans ce rendre compte. Nicolas avait repris sa forme humaine, lui n'en était pas capable et les mots du son ancien ami...Avait réveillé encore plus l'animal en lui. Humain ou loup, peu lui emportait, Kiara ne partirait pas avec c'était hors de question, absolument impossible. De nouveau il se jeta sur Nicolas, planta ses crocs dans sa peau fragile d'humain...

Il ne pouvait pas faire sa...C'était son ami, il ne pouvait oublier toutes ses années, il ne pouvait pas faire un trait là dessus. Il ferma les yeux, cherchant la peu d'humanité qui lui restait au fond de lui. Il inspira profondément et moment d'expirer il repris forme humaine.

Le jeune homme se pinça les lèvres, Quelques lambeaux de son jeans avait survécus, juste assez pour caché ce qu'il fallait. Il enfila hativement et posa son regard sur Nicolas, défiant celui-ci.

Il aurait voulus lui dire qu'il la toucherait autane de fois que cela lui chanterai mais il retient ses mots . Posant un regard lourd si Kiara. C'était à elle de se decider, de toute façon il était certain que ce ne serait pas la dernière fois qu'il la reverrait, c'était impossible qu'ils se séparent. Inconcevable pour lui...
Il s'approcha de la jeune femme et plongea un tendre regard dans celui de la louve.
Alessandro se pinça les lèvres, son cœur battant à la chamade.

"C'est à toi de prendre une decision Kiara, mais je serait toujours là pour toi, sache-le."

Ils n'avaient pas le droit. Ils ne comprenaient rien. Sous forme humaine, Kiara aurait déjà été assez paniquée, mais là, sous sa forme lupine, les forces et le courage lui manquaient pour faire ce choix ... Elle se contrôlait de justesse en s'accrochant comme un naufragé à une bouée, au regard de Nicolas, puis successivement, à celui d'Alessandro, qui venait de se transformer.

* Prendre une décision, prendre une décision ... *

Les souvenirs s'entrechoquaient avec rage dans le coeur et le corps de la louve. Elle les aimait tous deux, aussi fort l'un que l'autre. Le coeur battant la chamade, malgré que le combat ait cessé, Kiara geignit à nouveau et recula d'un pas. Elle avait désormais les deux jeunes hommes dans son champs de vision. Tendresse, incompréhension, une nuance de peur. Leurs regards étaient si semblables, et à la fois si différents. C'en fut beaucoup trop pour la louve qui, dans un hurlement sinistre, tourna les talons, et fuit en martelant le sol à toute vitesse, avec une force qu'elle ne se connaissait pas. Elle s'éloigna le plus possible, ne s'arrêtant plus, profitant de ce surcis. Elle aimait un ami, elle aimait un amant. Mais ne pouvait se résoudre à l'avouer ...

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