Faiblesse, et crise d'hallucination...[PV ~> Nathaniel Iselle]

[ Humain ] Nombre de messages : 47 Age : 31 Date d'inscription : 10/07/2009

Cela faisait à peine deux semaines qu'Agathe était présente dans cette petite ville de l'état de Washington, pluvieuse, fraîche, brumeuse, mais certes remplit de charme. Au fond, peu de gens devaient se rendre compte de la beauté de ces immenses forêts, de cette odeur de pin et d'humidité qui vous surprenait à chaque fois que vous mettez un pied dehors. Deux semaines à présent qu'Agathe se sentait enfin chez elle. Mais deux semaines pour le moins étranges. Tout ce qui l'entourait, tout sans exception laissait croire qu'ici régnait une part de magie, ou de mystère encore ignorée...

Et pourtant, la petite Agathe persistait à s'assommer avec ses fichus antidépresseurs. Ses seuls et véritables amis. Depuis l'accident, ces petites pilules lui avaient été tout de suite indispensables. La vie lui avait déjà tout prit. Sa mère lors de sa naissance, puis son père qui plus tard s'écrasa contre une falaise en pleine mer avec son bateau de pêche. Ses grands-parents trop âgés pour subvenir alors aux besoins de leur petite-fille, cette dernière fut placée dans une famille d'accueil. Famille banale dans laquelle elle se lia d'une très forte fraternité avec sa demi-sœur, âgée de trois ans de plus qu'elle. Cette famille tenant un haras, Agathe y a pu découvrir ce qu'était l'amour porté pour un animal. Les années passèrent, et c'est avec immense plaisir qu'elle montait à cheval et s'offrait de formidables prix lors des concours hippiques organisés dans leur village ou villes voisines. Et puis ce fut l'accident...Le trou noir, la peur, la folie. Cet saloperie d'accident qui l'avait rendu boiteuse à vie. Dorénavant, elle n'était plus connue sous le nom "d'Agathe la talentueuse cavalière" mais d"Agathe la petite boiteuse". Et dans ces moments là, on se dit "quelle vie de merde"...

Julie, sa demi-sœur, était la seule à garder le secret. La seule à savoir qu'elle se droguait avec ses petites pilules. Bien qu'elle n'approuvait aucunement, il en était ainsi, elle devait arrêter par ses propres moyens.
Cinq jours qu'elle n'avait plus ces médicaments, pour la simple et bonne raison qu'il n'y en avait plus. Plus aucune pilule à la maison, et la pharmacie qui était en rupture de stock. C'en devenait infernal pour la jeune femme. Prise d'une grosse fièvre, elle restait cloîtrée dans sa chambre, écroulée sur son tapis, en sueur. Elle suffoquait littéralement. Il lui fallait impérativement cette drogue, qui à elle seule lui procurerait un soulagement total. Une journée passa, puis une seconde. Julie, inquiète et ne sachant que faire, restait à ses côtés tout en espérant faire baisser la fièvre avec une serviette humide.

Et puis le pire s'invita chez eux. La fièvre s'aggrava, son corps tendu à l'extrême, puis se fut les crises d'hallucinations qui prirent le dessus. Elle ne voyait plus rien, tout était flou, puis tout devint blanc. Yeux grands ouverts, elle cambrait le dos en état de folie. Il n'y avait plus le choix. Julie prévint aussitôt les secours de la crise dont était prisonnière sa jeune sœur, et elle aussitôt fut d'urgence transportée à l'hôpital de Forks.

Après trois jours d'hospitalisation, Agathe ne redoutait que l'instant où elle devrait pousser pour la première fois les lourdes portes du lycée. En attendant, elle était allongée sur un lit simple avec des draps blancs, dans une pièce...aux murs blancs. Une chambre individuelle bercée par le "bip" régulier de la fameuse machine. Seule, à fixée le plafond, Agathe retira avec une certaine violence les patchs et autres seringues disposés un peu partout sur son corps, pour finalement se lever.

Parfaitement éveillée, elle se dirigea clopin-clopant vers la fenêtre de sa chambre qu'elle ouvrit en grand. Écartant les rideaux, elle se pencha légèrement en avant, fermant les paupières et inspirant profondément...Et pour la première fois, une sensation de bien-être l'envahit doucement.

[ Vampire ] Nombre de messages : 66 Age : 33 Date d'inscription : 14/06/2009

Voilà maintenant quelques mois que le jeune homme c'était installé à Forks et il pouvait dire qu'il s'y plaisait bien. Ici tout était fait pour les vampires, la nourriture, que ce soit végétarien ou pas, la météo qui n'autorisé pas les nuages à venir ici, mais c'était aussi une petite ville discrete, un peu réculé du monde, il n'y avait jamais de soucis ici, la jeune homme pouvait se nourrir sans soucis. Mais tout était trop beau pour être vrai ici, il y a peu de temps il eu appris l'existence des loup-garous dans le territoire Quileute, mais qui, apparemment ne s'arrêtait plus là. Il devait se montrer plus prudent, ce n'était pas que de simple loups, c'était les prédateurs des vampires, les seuls capable de nous nuire. Forte heureusement nous aussi sommes capables de les tuer, nous sommes à égalités, et si un jour il devait rencontrer un de ses loups il n'hésiterait pas une seule secondes. Sale clébards.

N'ayant pas avalé de sang depuis un bon moment, la soif commençait a se faire sentir. Provoquant un appel au corps du jeune homme. Il devait se nourrir. Bien qu'il n'était jamais très partant pour tuer, il en était bien obligé. Dans ce cas l'hopital était un endroit approprié pour un jeune homme comme lui. Beaucoup de personnes était sur le point de mourir là bas, alors quel différence de mourir aujourd'hui ou demain ? Après tout nous ne savons jamais quand, où et comment. Il savait qu'il avait très peu de chance de mourir, ce qui rendait la vie ennuyeuse, monotone, sans excitation, bien pire qu'un humain enfin de compte. Il regrettait sa vie d'humain, tout était merveilleux, tout avait un sens, tout était si facile. Revenir en arrière était le plus beau des pouvoirs, même si on ne pouvait le faire qu'une seule fois. Qui n'a jamais rêvé de retourner dans le passé, changer rien qu'une chose, qui aurait le sens d'une vie. Prevenir un proche inconscient d'être mourant, récupérer sa moitié, rattraper un choix que l'on regrette, ou simplement ne pas se trouver un mauvais endroit au mauvais moment, comme le jeune homme.

Nous sommes le 13 Juillet 2009, Le jeune homme se lève de son lit, toute la nuit il avait lu livre passionnant, "Faire le deuil", un roman qui parle notamment d'après la mort, comment faire le deuil d'un être cher. Cela l'aidait un peu a se souvenir de sa vie d'autre fois. Lorsqu'il perdu sa famille alors que lui ne prenait pas une rides, il ne se souvenait même plus ce qu'était le deuil, le temps l'avait effacé de sa mémoire.

Déjà la soif de sang se fait sentir. Il devait vite se rendre à l'hopital comme il était prévue dejà hier et qu'il n'avait pas trouvé le courage. C'est alors qui se leva de son li, il prit une douche chaude, il sortit et se prépara en vitesse. Costume, cravate, tel un homme d'affaire qu'il n'était pas. Mais c'était bien plus facile d'entrer n'importe où. Les apparences sont trompeuses bien entendu.

Quelques minutes plus tard il monta dans son bolide, une porsch flambant neuve, d'un rouge vif, très discret. Il arriva en très peu de temps a l'hopital de Forks, c'était a quelques minutes de son appartement luxueux.

Il poussa les porte de l'hopital, laissant passer les urgences devant lui. La première chambre serait la bonne peu importe. Mes ses narines s'enflammèrent sur une autre odeur. Bien plus alléchante qu'un mourant. Il renifla, ses jambes bougèrent toutes seules en directions de l'odeur. La frénésie de la faim commençais à l'emporter, mais il devait se maîtriser ici. Il prit alors une blouse blanche, trouvé dans les vestiaires des employés. Il était prêt maintenant. Il traversa un long couleur au mur blanc, tout était encore plus morbide lorsqu'on était un vampire.

Il poussa la porte de la chambre, elle était là, il bavait dejà de la tuer. Ses yeux se rivèrent droit sur elle, prêt à bondir, tel un chasseur, trouvant la proie parfaite, idéale, le destin de la jeune femme était scellé, c'est ici qu'elle mourra de la soif du jeune homme. Mais avant il voulait profiter de son odeur, tellement agréable et attirante.

"Bonjour mademoiselle..."

[ Humain ] Nombre de messages : 47 Age : 31 Date d'inscription : 10/07/2009

Accoudée sur le rebord de fenêtre, Agathe contemplait la vue que lui offrait sa chambre d'hôpital. Évidemment, elle donnait vue sur d'autres bâtiments, ainsi que sur la nationale. Et pourtant, elle donnait également vue sur les innombrables conifères, séquoias et fougères qu'abritait Forks.
Voilà trois jours qu'Agathe restait enfermée dans cette petite chambre au murs blancs qui portait le numéro 326. Chambre où toute distraction possible était d'admirer le plafond...Ne s'attendant nullement à de la visite hormis celle de sa sœur, la petite sursauta lorsqu'une voix veloutée et masculine se fit entendre dans son dos. Elle se retourna alors, vêtue de sa nuisette rose pâle habituelle et de son long gilet fin, posé uniquement sur ses frêles épaules. Face à elle se tenait un séduisant jeune homme vêtu lui d'une blouse blanche, enfin, celle que portait ici infirmiers, infirmières, et médecins en tout genre.

Agathe supposa donc qu'il s'agissait là du Dr. Hartyer, le médecin qui était responsable de son bien-être.

-Bonjour...Je suppose que vous devez être le Dr. Hartyer, répondit-elle, avançant vers lui tout en lui tendant sa main droite, de telle sorte à ce qu'il la lui serre.

En effet, la petite n'avait pas encore rencontré son médecin. Les infirmières s'étaient chargées de tout. Arrivée à sa hauteur, elle put constater qu'il devait la dominer d'une bonne tête environ. Mais ce qui la frappa instantanément, fut son visage aux traits absolument parfaits, et sa peau d'une pâleur cadavérique. On aurait pu sans aucun doute le comparer à ces mannequins masculins qui faisaient la une des magazines de mode.

-Excusez-moi mais...vous sentez-vous mal ? Vous êtes tout pâle...dit-elle alors d'une petite voix, le dévisageant, soucieuse.

Puis sans vraiment attendre de réponse, elle en alla droit au but, baissant alors les yeux.

-Écoutez, je sais que mon état à pu inquiéter, et j'en suis bien conscience, croyez-moi. Mais je me sens beaucoup mieux, et à vrai dire, j'aimerais vraiment rentrer chez moi...M'en...donnez-vous l'autorisation ? se risqua-t-elle alors, sachant qu'il allait certainement refuser aux vue des circonstances.

Même si elle se sentait encore faible, rester enfermer dans cette chambre une journée de plus la rendrait probablement folle. Relevant les yeux vers le docteur, elle croisa son regard et fit alors un mouvement en arrière. Prise de stupeur face à ce qu'elle voyait à présent, elle se vida de toute couleur.

-Vous êtes sûr que ça va ? Vos yeux ont...la couleur...du sang...balbutia-t-elle en approchant son visage de celui du médecin, de sorte à observer de plus près cet étrange phénomène. Qu'elle inconsciente ! ...

[ Vampire ] Nombre de messages : 66 Age : 33 Date d'inscription : 14/06/2009

Non il n'était pas médecin, il n'était pas malade non plus. Mais ses yeux était bien d'un rouge, intense, menaçant, d'un rouge sang, comme un signal d'alarme pour ses victimes, la couleur qui alerte le corps d'un danger imminent. Il scruta les yeux -d'un bleu turquoise- de la jeune fille, lorsque celle-ci s'en approcha il plissa les yeux, l'air menaçant, et la fraction de seconde plus tard il fit un sourire radieux à la demoiselle.

Genéralement il tuait ses proies sans rien dire, mais un repas comme la jeune fille, était un met de choix, et l'occasion ne se présentait que de rare fois, alors autant prendre son temps. Peut-être pas la manger tout de suite, ou peut-être la faire devenir un de siens? Mais en serait-il capable ? Pourrait-il resister a son sang alors que, en ce moment même, la soif de son sang lui brûle la gorge, telle des flammes où la seule possibilité était de la tuer pour l'éteindre. Pourrait-il passer au dessus de cela ?

"Ne vous inquiétez pas pour moi, je vais très bien.

A vrai dire je ne suis pas vraiment votre médecin, je suis son assistant, appelé moi Nathaniel, Je suis donc étudiant en médecine et je vais m'occuper de vous pendant un petit moment.

Avant de sortir j'ai besoin de renseignement, le docteur n'a rien pu me dire, une urgence au bloc, donc mademoiselle, dites moi, que faisiez vous ici? Votre jambe n'est ce pas ?

Oh j'oubliait, c'est le médecin qui pose les questions jeune fille."

Il prit le bras de la jeune fille, le contact de sa peau glacé sur celle brûlante de la jeune fille, lui fit frissonner. Il l'asseoir sur le lit, et poussa un soupire. Elle était brûlante, en médecin ne lui aurait pas donné l'autorisation de sortir maintenant, mais Nathaniel n'était pas médecin et le sort de la jeune fille était d'or et dejà scellé, tout y était écrit. Dans quelques heures elle allait mourir, par celui qui lui inspirait confiance. Il soupira a la jeune fille.

"Je vous laisserez sortir si vous acceptait de manger avec moi, il y a une cafet' pas loin, je vous y invite. N'ayez pas peur je ne vous mangerez pas"

[ Humain ] Nombre de messages : 47 Age : 31 Date d'inscription : 10/07/2009

Intriguée par ses pupilles dont la couleur était totalement inhabituelle, elle se perdit instantanément dans les yeux du jeune homme. Sans se douter de rien, elle le vit froncer les sourcils d'un air menaçant. Pourtant, lorsqu'elle battit des paupières un bref instant, il lui adressait un grand sourire. Son cœur eut un raté face à la beauté qui émanait de cet ange à la peau blanchâtre.

Il lui assura pourtant qu'il allait très bien, puis il lui avoua ne pas être le médecin. Il était donc son assistant, nommé Nathaniel. Un prénom tout aussi charmant que la personne elle-même. Lorsqu'il lui demanda si elle était bien à l'hôpital pour sa jambe, elle blêmit aussitôt. Non, décidément, elle n'aimait vraiment pas que l'on parle de sa boiterie. La voix rauque, elle rompit le lourd silence qui s'était installée.

-Non, à vrai dire...Je suis dépendante aux antidépresseurs, et...et j'ai fais une crise d'akathasie. En fait, j'étais en manque...

Ne souhaitant pas s'attarder davantage sur le sujet, elle détourna avec difficulté son regard de celui du séduisant assistant. Avec un sourire en coin à faire fondre le coeur, il précisa que c'était à lui de poser les questions. Ses joues s'empourprèrent face à ce sourire figé, comme sur le visage des mannequins présents dans les magazines de mode.

Sans crier gare, il lui attrapa le bras et avec une facilité déconcertante, l'essaya sur le lit d'hôpital. Avant même de comprendre comment elle avait atterrit là, la fraîcheur inconcevable du jeune homme la fit frissonner de tout son long. Puis, soudainement, il l'invita à venir déjeuner avec lui, à la cafétéria du bâtiment. Croyant avoir mal entendu, elle laissa échapper un rire nerveux.

-Je suppose que je n'ai pas le choix, soupira-t-elle, feignant l'indifférence, alors qu'elle était plus soulagée qu'autre chose.

N'ayant plus la seringue implantée dans son avant-bras qui la retenait prisonnière des différentes machines, elle sortit dans la couloir, vêtue d'une simple nuisette. Celle qui appartenait à sa grande soeur. Agathe n'attendait plus que ce mystérieux assistant qui l'avait invité...

» Nathaniel, l'étrange vampire -_-
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